Dans une nouvelle de Torbjörn Elenskyun :
« … de braves gens, aimables et intelligents, des gens réellement instruits, mais dont les yeux peuvent devenir vides, inexpressifs, et même s’emplir d’ennui au moment où la musique inonde la pièce où ils se trouvent ».
Ces nouvellistes suédois : ils racontent lentement un désenchantement, une lutte silencieuse, une mélancolie, ou juste quelques événements banals sans se casser la tête avec le début ou la fin. Toujours le silence, le désarroi.
L’humour est parfois « blanc » dans le sens contraire de l’humour noir. Jonas Karlsson dans son roman La pièce :
« … Le ventilateur, avec ses pales en acier inoxydable, donnait une impression presque internationale. Ce n’était pas neuf, mais bien entretenu. Pimpant. Pas suédois. »