À la fin de la Duchesse et le roturier, Tremblay a orchestré toute une scène : la grande sortie, à l'auditorium du Plateau au parc Lafontaine, de la grosse femme, d'Albertine (« C'est la deuxième fois aujourd'hui que j'rentre dans une place qui est pas pour moé ! Ça va finir par me porter malheur...… Lire la suite Sur Tremblay
Catégorie : Notes de lecture
Flaubert et Louise Colet
Dans sa Correspondance, Flaubert n’y va pas avec le dos de la cuiller quand il révise les poèmes que Louise Colet soumet à son œil critique. Aucune délicatesse. Et pourtant son jugement n’est pas toujours évident, c’est à l’emporte-pièce parfois, d’ailleurs elle semble ignorer la plupart des corrections qu'il lui propose. C'est qu'il lui parle… Lire la suite Flaubert et Louise Colet
Notes sur Proust
Le lire est un travail, presque de bénédictin. Ce serait amusant d’avoir une idée du nombre de phrases qu’on doit relire deux ou trois fois avant d'être sûr d'avoir tout saisi, ou ne serait-ce que pour bien en comprendre la structure. Du côté de chez Swann est quand même encadré à chaque bout par deux… Lire la suite Notes sur Proust
Zola
Ce passage de L’assommoir que j’attrape au hasard : « Elle se tortillait, fallait voir. Et des coups de derrière à gauche, et des coups de derrière à droite, des révérences qui la cassaient en deux, des battements de pieds jetés dans la figure de son cavalier, comme si elle allait se fendre ! On faisait… Lire la suite Zola
Qui est je ?
Imre Kertész cité dans Philosophie Magazine : « De Wittgenstein, je retiens surtout l’idée qu’il n’y a pas d’expérience privée, parce que le langage dans lequel nous pensons et nous exprimons nous vient des autres. Chaque fois que je dis “je”, je dis tout aussi bien “il” ou “elle”, puisque je m’empare d’un pronom qui n’est… Lire la suite Qui est je ?
Humeur suédoise
Dans une nouvelle de Torbjörn Elenskyun : « ... de braves gens, aimables et intelligents, des gens réellement instruits, mais dont les yeux peuvent devenir vides, inexpressifs, et même s’emplir d’ennui au moment où la musique inonde la pièce où ils se trouvent ». Ces nouvellistes suédois : ils racontent lentement un désenchantement, une lutte silencieuse,… Lire la suite Humeur suédoise
L’homme de la Saskatchewan
Jacques Poulin prend tout le temps qu’il faut dans son roman pour réfléchir au travail d’écrivain qu’il est en train de faire, comme écrivain, en tant qu’écrivain, ainsi qu′aux trucs d’écrivain, comme ceux de Hemingway, etc., tout en racontant son histoire. Forcément il ne décolle pas. Il agrémente le cadre du récit de visages charmants,… Lire la suite L’homme de la Saskatchewan